Seconde Phase

Notre seconde phase de travaille commence maintenant ou vient de commencer. Je cite encore ce qui c’était écrit dans l’appel a candidature qui m’a amenée à participer à cette extraordinaire aventure:

« Une seconde phase, beaucoup plus longue, au cours de laquelle se construisent entre l’artiste- résident (e) et ces diverses équipes de professionnels rencontrées toutes sortes d’action à mener en direction de leurs publics de référence.

Ces actions, que l’on appelle donc gestes artistiques sont conçues le plus souvent possible de manière à concerner un nombre significatif de personnes. Ils sont également conçus en tenant particulièrement compte des contextes d’exercice des différents professionnels partenaires, de leurs différents degrés d’implication possibles ainsi que de ceux des habitants avec lesquels ils sont en lien.Fortement imprégnés de la démarche artistique propre à l’artiste résident (e) et/ou destiné à en favoriser la familiarisation ou la proximité, ces gesteartistiquequi peuvent être participatifs ou pas, spectaculaires ou modestes, jouant de l’effet de surprise ou, au contraire, très annoncés, sont toujours conçus afin de faire percevoir par le plus grand nombre, la singularité et la force qui les sous-tendent.

Ces actions, se menant dans différents temps, ont pour objectif de permettre à un grand nombre d’enfants, d’adolescents, de jeunes, d’adultes d’acquérir une expérience originale et sensible de l’œuvre. Elles peuvent avoir lieu aussi bien au sein d’établissements ou de structures que dans l’espace public ou tout autre site paraissant approprié à l’artiste-résident (e) et à ses partenaires locaux.

Ces formes d’intervention de nature clairement artistique se différencient très nettement des traditionnels « ateliers de pratique artistique» et ne doivent donc pas se confondre avec ces dispositifs qui relèvent d’autres cahiers des charges aux finalités différentes, et d’autres financements.

Ce sont, au minimum, 18 équipes pédagogiques, éducatives, associatives, culturelles, socioculturelles, d’action sociale, etc différentes qu’est appelé à rencontrer l’artiste-résident (e), durant son séjour avec pour perspective la co- construction de ces gestes artistiques

Nul habitant du territoire d’action n’étant censé ignorer la présence de l’artiste-résident (e) et de sa production artistique, les différents partenaires réunis autour de la résidence-mission s’engagent à les rendre visibles aux yeux de la population. »

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J’ai eu ma première rencontre, il y a une semaine, avec une classe du collège Lavoisier, à Auchel.

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Le professeur d’arts plastiques, Mlle. Lemonnier, m’a demandé de travailler sur la thématique du patrimoine. J’ai été très heureuse car Auchel, comme vous pouvez le voir dans un post précédent, avait déjà attiré mon attention autour de ce sujet.

J’ai proposé aux élèves de réfléchir sur le plan-séquence comme unité minimale du discours cinématographique, et de faire chacun, avec leur téléphone portable ou avec leur appareille photo, un plan-séquence de maximum une minute, contenant le thème de l’héritage, de la mémoire et du patrimoine minier d’ Auchel. Nous allons travailler sur ça  au cours de trois rencontres.

Ici, l’essais vidéo des séquence que j’ai tournée pendant notre sortie de 20′ dans l’établissement.